Les Rugbymen est une série de bande-dessinée, dessinée par Poupard et scénarisée par Béka, racontant les péripéties (sous forme d’humour et sur une page généralement) du club de rugby à XV de la ville fictive de Paillar, située dans le Sud-ouest de la France.
Les Rugbymen ?
Dans le village de Paillar, le rugby est roi : même les ronds-points sont ovales ! L'équipe de la commune n'a peur que d'une chose, c'est que des Anglais mal intentionnés transforment L'Albala-Digeo, le bar local, en salon de thé ! Pour le reste, ce ne sont pas les gnons, les beignes, les marrons et les tampons de l'équipe adverse qui feront reculer les joueurs du Paillar Athletic Club, le PAC ! Au contraire, ils sont convaincus que les filles adorent leurs oreilles broyées ou leurs yeux pochés. Nos joueurs vont te faire pénétrer au cœur des vestiaires, des mêlées, des club-houses et des légendaires troisièmes mi-temps du monde de rugby... Bref, au cœur de l'Ovalie !
Sept joueurs pour un sport à quinze
Qui dit rugby à XV dit quinze joueurs, n’est-ce pas ? Pourtant l’équipe du PAC n’en compte que sept. Mais cela n’empêche pas d’apprécier cette fine équipe lorsqu’elle est au complet :
Bernard Duteroir dit « L’entraîneur » : comme il affirme en roulant les « R » : « 30 tourrrrrs de terrrrrain et 150 pompes, ça soude le grrroupe ».
Jérôme Lenclume dit « Loupiote » (talonneur) : c'est pour son courage et son sens de l'amitié qu'il est à l’honneur.
Jeannot Lepilar dit « La Couâne » (pilier) : aussi affamé de victoire que de repas d'après match.
Frédéric Castagne dit « L’Anesthésiste » (deuxième ligne) : ceux qu'il a « opérés » ne mangent plus que de la soupe.
Hervé Gueular dit « La Teigne » (demi de mêlée et capitaine) : même sur le brancard, il continue à hurler ses consignes.
Thomas Laguibole dit « Bourrichon » (arrière) : le charmeur, il trouve toujours des jolies filles ravies de soigner ses plaies et ses bosses à la fin du match
Hugues Cap dit « L'Ingénieur » (trois-quarts centre) : il a la tête bien pleine, espérons qu'il l'ait aussi bien dure.
Jonas Frilung dit « Le Sécateur » (troisième ligne) : implacable quand il s'agit de plaquer.
Entre sport et humour
A travers ces dix-neuf tomes (à l’heure où cet article est rédigé), les joueurs rencontrent bon nombre d’adversaires mais aussi des habitants du village qui renforcement un peu plus les situations cocasses comme par exemple André et Boniface (des supporters âgés, prêts à se battre avec d’autres supporters pour soutenir le PAC), Pierre (le barman de l'Albala-Digeo) ou bien encore La Maîtresse (maîtresse d’Arthur Castagner). Fort heureusement, l’équipe de Paillar ne restent pas toujours dans le village : ça lui arrive de faire des déplacements dans les communes voisines mais aussi à l’étranger (Angleterre, Pays de Galles, Ecosse, Nouvelle-Zélande, Italie, Japon, les Îles Fidji).
Pour rester dans le thème du rugby et chez Les Rugbymen, des hors-séries de cette bande-dessinée ont été également publiés. Enfin, il est possible de connaître l’enfance des joueurs de l’équipe du PAC grâce à une série de romans Les petits rugbymen. Tout est pensé pour que le lecteur soit intégré dans cette équipe à 100% ou devienne un fervent supporter du PAC.
Mon avis : La lecture, ce n’est pas que des romans. C’est aussi de la bande-dessinée. La série Les Rugbymens arrive à faire plonger le lecteur au cœur de l’équipe de Paillar voire à développer un sentiment d’affection pour les personnages. Facile à lire, certaines planches sont plus drôles que d’autres. Les dessins, eux, sont bien faits. Seul petit bémol : le prix de la bande-dessinée pour le temps passé à le lire. Mais bon cela vaut aussi pour toutes les bandes-dessinées, quel que soit le thème. Finalement, Les Rugbymen permet au lecteur de passer un bon moment et de prendre plaisir à lire.